L’Etihad Arena, illuminée par une foule en fusion, accueillait UFC 321, avec en tête d’affiche un choc heavyweight très attendu : Tom Aspinall, champion unifié après la retraite surprise de Jon Jones, face à Ciryl Gane, l’enfant prodige français, challenger insaisissable.
Ce duel, censé sacrer le véritable patron de la division, a viré au cauchemar en 4 minutes et 35 secondes, stoppé net par un eye poke accidentel qui a laissé fans, combattants et officiels dans un mélange de frustration et d’incrédulité.
Retour sur un main event qui promettait l’histoire, mais n’a livré qu’un no contest.
Une entame à haute intensité pour le français Cyril Gane
Dès l’ouverture, l’intensité est palpable.
Aspinall, 32 ans, natif de Manchester, entre dans l’octogone avec son style signature : une pression constante, des frappes lourdes et une menace de takedown (14/16 dans sa carrière).
Face à lui, Gane, 34 ans, fidèle à son approche chirurgicale, mise sur sa mobilité et son striking précis (78 % de précision en carrière).
Les premiers échanges donnent le ton :
- Aspinall touche avec un low kick cinglant et un jab qui fait reculer Gane.
- Le Français riposte avec une série fluide : un uppercut qui frôle le menton d’Aspinall, suivi d’un genou au corps qui force le champion à grimacer.
Selon les statistiques en direct, Aspinall mène légèrement aux frappes significatives (12 contre 8 à 3:50), mais Gane domine en précision (62 % contre 47 %).
La foule, mélange d’expatriés du Golfe et de fans européens, rugit à chaque coup.
En cage-side, Khabib Nurmagomedov, toujours analytique, commente :
« Tom doit tout mélanger – boxe, lutte, cardio. Ciryl est trop lisse sinon.«
⚠️ Le drame du double eye poke
À 4:10, le drame survient.
Gane, dans une feinte droite-gauche, étend son bras trop loin. Ses doigts s’enfoncent dans les deux yeux d’Aspinall, qui s’effondre, mains sur le visage, hurlant de douleur.
L’arbitre Jason Herzog interrompt immédiatement le combat.
Les règles UFC autorisent cinq minutes de récupération pour un eye poke, comme pour un low blow.
Aspinall, yeux larmoyants et visiblement injectés de sang, cligne frénétiquement.
« Je ne vois rien, putain », lâche-t-il au médecin.
Le replay, diffusé sur l’écran géant, glace l’arène : un double poke, profond, touchant les deux cornées.
Gane, visiblement secoué, s’excuse en levant les mains :
« C’était pas voulu, je suis désolé. »
Après cinq minutes, Aspinall, un œil à peine fonctionnel, ne peut continuer.
Herzog consulte les officiels et déclare un no contest, excluant une disqualification faute d’intention.
Frustration générale et réactions à chaud
La frustration explose.
Aspinall, furieux, quitte la cage en secouant la tête, soutenu par son coin.
Gane, stoïque, reste au centre, saluant la foule malgré les huées d’une partie des fans.
Dana White, en conférence post-fight, ne mâche pas ses mots :
« C’est une fin à chier. Tom dominait, mais Ciryl était là. On reprogramme ce combat, peut-être Londres en décembre.«
Aspinall, soigné à l’hôpital pour une irritation cornéenne, poste sur X une photo de ses yeux rougis :
« Je reviens, et je le finis.«
Gane, de son côté, tweete en français :
« Désolé pour ce soir. On se reverra.«
Réactions en chaîne et débats
Sur X, #UFCEyePoke devient viral.
« La heavyweight est maudite », plaisante un fan.
Alexander Volkov, spectateur attentif, juge le combat « 50-50 » avant l’incident, mais donne un léger avantage à Aspinall pour son agressivité.
En France, les supporters de Gane défendent leur champion :
« Ciryl gagnait en striking, arrêtez les excuses !«
Les analystes, eux, sont partagés :
- Certains critiquent Herzog pour ne pas avoir prolongé la pause.
- D’autres rappellent que « champion, tu combats, œil ou pas ».
Historiquement, c’est le no contest le plus rapide en combat de titre UFC depuis Ngannou vs Blaydes en 2018.

Aspinall après son eye Poke
Une soirée sauvée par le reste de la carte
Le reste de la carte sauve partiellement la soirée :
- Mackenzie Dern s’empare du titre strawweight par soumission sur Virna Jandiroba.
- Steve Garcia vole la vedette avec un KO en 12 secondes.
Mais l’ombre du main event plane encore.
Gane, invaincu en striking pur, et Aspinall, machine à finitions (98 % de victoires avant la limite), méritent une vraie conclusion.
Le rematch, déjà dans les tuyaux, s’annonce comme une guerre.
La division heavyweight, toujours imprévisible, attend son roi.
Souhaites-tu que je te le mette aussi en mise en page magazine (avec titres, chapeaux, intertitres typés presse sportive et légendes de photo) pour publication web ou print ?
